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Mais c'est aussi plus de 120 ans d'histoire ...

Le 2 juillet 1898, 18 bons copains, regroupés dans un café de la place de l'hôtel de ville, décident de créer l'Amicale des Anciens Elèves de l'Ecole Professionnelle Libre.Premier numéro du Petit Semeur C'est le départ d'une grande aventure qui démarre très vite puisque les statuts sont approuvés dès le 17 juillet en assemblée constitutive.

Cette association, immédiatement reconnue et soutenue par l'école, voit le nombre de ses adhérents croître rapidement. Emmené par le président M. Ravel, le bureau entre en action et ne cesse d'innover : création des fêtes annuelles, d'une « société d'épargne », fondation à l'école d'un prix de l'association, et organisation de séances de projection avec conférence. En 1902, paraissait pour la première fois, sur l'initiative du secrétaire Johanès Satre, « Le Petit Semeur », bulletin de l'association (annuel) envoyé aux 144 cotisants.

1903 : Coup de tonnerre. C'est l'année où se préparent les laïcisations avec tout ce qui l'accompagne d'arbitraire, d'idéologie destructrice, de haine même. Le coup est si dur, que l'association entre aussitôt en action pour combattre cette injustice. Elle prend part activement aux pétitions qui ne tardent pas à se manifester d'un bout à l'autre de la France. C'est 36 000 signatures, collectées dans le département de la Loire, qui seront portées par Monsieur Pallandre en personne, aux sénateurs du département.

Malgré cela, la loi spoliatrice sur les congrégations donne l'ordre au frère fondateur et directeur Paramont-Cyprien de fermer l'établissement. C'est le président du conseil du moment, Monsieur Emile Combes, qui fait remettre l'arrêté à la direction de l'école le 10 juillet 1904. Providentiellement, Frère Cyprien avait, l'année précédente, fédéré un groupe de mécènes en un comité industriel.Photo d'une des premières classes Il s'empresse, avec le soutien de ses amis industriels, de transformer ce comité en « Association Scolaire Professionnelle » laïque, qui devient propriétaire et responsable de l'école, la sauvant ainsi de la dissolution. Cette « Association Scolaire Professionnelle » est présidée par Monsieur Leflaive et compte parmi ses membres le président de L'amicale. Elle nomme un administrateur laïc, comme l'impose la loi, en la personne de Monsieur Barlet, qui n'est autre que frère Cyprien, la barbe en plus, et, officiellement agent d'assurances au n°10 de la rue Désiré.

Ces évènements n'ont pas atteint la bonne marche, ni de l'école, ni de l'amicale, mais l'attachement des anciens à leurs professeurs n'en devenait que plus étroit.

En 1906, Monsieur Ravel, obligé de quitter St Etienne, laisse la présidence à Monsieur Pallandre qui assurera ce rôle pendant..51 ans !

La rentrée scolairePhoto du Frère Maras de 1907 voit la nomination de Monsieur Maras (alias Frère Pontien) à la direction de l'école (Il y était rentré comme jeune professeur le 17 avril 1897). C'est une forte personnalité, à en croire tous ceux qui l'ont connu. Amour et fermeté n'ont probablement jamais connu plus bel équilibre. Il sera directeur jusqu'en 1935, avec une interruption de 4 ans pendant la guerre.

Un mouvement autonome d'anciens existait aussi, qui se consacrait à des œuvres de charité (on dirait maintenant « actions de solidarité »). Il organisait des fêtes, pour recueillir des fonds, et possédait son propre bulletin. Ce groupe appelé Congrégation s'intègre à l'amicale en 1911 et devient la section de spiritualité. Cette union permet à l'association de doubler son nombre d'adhérents.

La même année, lors de la fête annuelle de l'amicale, le président, en présence des délégués des associations du pensionnat Saint-Louis, Valbenoite et la Grand-Eglise, exprime le souhait de voir se grouper tous les anciens élèves des écoles libres en un mouvement puissant. C'est ainsi qu'en 1913, le congrès de l'union régionale Sud-Est tenait ses assises à Saint-Etienne sous la présidence du Cardinal Sevin, Archevêque de Lyon. C'est là qu'il prononça la phrase suivante : Je suis prêt à subir tous les ennuis que pourrait me valoir mon attitude pour la défense de nos écoles, même si cela devait me conduire en prison.

Quelques années plus tard, le tocsin de 1914 apporte de nouveaux sujets d'inquiétude. Sur 450 membres, les ¾ rejoignent leur poste de mobilisation. Cent soixante cinq d'entre eux vont payer de leur vie, la défense de la Patrie. Le bulletin de l'association n'aura probablement jamais joué un rôle aussi important qu'à cette époque. Il fut un outil au service de l'amitié, comme l'association et l'école fut un havre de paix pour les permissionnaires. En effet, on peut dire qu'aucun ancien n'a pris de permission sans gravir la colline pour venir embrasser le Grand-Père. (C'est ainsi qu'était appelé, trèsMenu du 25ème anniversaire affectueusement, Monsieur Barlet, tant ses qualités de cœur et sa bienveillance étaient grandes).

Convaincu de l'utilité de l'amicale, Monsieur Maras use de son pouvoir de persuasion pour amener l'adhésion des élèves qui terminent leurs études. C'est ainsi que pour ses noces d'argent, le 8 juillet 1923, l'association compte de 600 à 700 membres. Les 25 ans d'association sont dignement fêtés, 181 convives prennent place au banquet, salle du stade de la Chaléassière. Chansons et symphonie, rencontres sportives et lâché de ballonnets sont au programme de l'après-midi.

On peut dire qu'à cette époque, l'Amicale des Anciens Elèves de l'Association Scolaire Professionnelle (son nouveau nom depuis 1924) a atteint sa pleine maturité. Elle prend une part très active au sein des structures fédérales régionales ou nationales qui agissent de façon intense pour la défense de l'enseignement libre. Plus localement, son action se dirige suivant plusieurs axes :
LePhoto du 50ème anniversaire cinquantenaire de l'association s'approche à grands pas. Les débats idéologiques visant à déstabiliser l'enseignement libre n'ont pas cessé. Monsieur Maras, que l'on se remettait progressivement à nommer Frère Maras, prit la parole lors de la fête de l'amicale du 9 février 1947 pour mettre au courant l'assemblée des projets émanant de divers groupes politiques et syndicaux. Certains veulent supprimer la taxe d'apprentissage ou en frustrer l'enseignement catholique. Il invite tous les anciens, les familles des élèves et les assujettis à la taxe, à faire partie de l'organisation « famille et profession » qui défendra les droits de l'école, de la famille et de la profession. C'est dans ce climat de situation matérielle difficile, d'autant plus tragique qu'elle semble imméritée, qu'ont lieu les manifestations des noces d'or. Pourtant Sainte-Barbe n'a jamais eu autant d'élèves. Ce sont en cette année 1948, 417 familles qui ont confié leurs enfants à cette institution. Il pourrait y en avoir bien plus si l'école avait les moyens de s'agrandir !

Le cinquantenaire est l'occasion d'un très grand rassemblement ; on dénombre 386 convives pour le banquet qui se passe au Pensionnat Saint-Louis. Il est vrai que cette manifestation est aussi l'occasion de fêter le jubilé du Frère Maras. En cinquante ans de présence à Sainte-Barbe, sa renommée est exceptionnelle. C'est lors de cette manifestation qu'est inaugurée la stèle en l'honneur du fondateur.

1950 : Année de distinctions. Deux personnalités reçoivent la légion d'honneur : Fr. Maras pour l'enseignement, et M. Pallandre en tant que président de la chambre de commerce. C'est aussi l'année de parution du N°1 de la Colline. En relisant ces bulletins de la décennie 50, on se rend compte à quel point l'enseignement catholique a vécu des moments difficiles, au cœur de débats passionnels. Constamment dans la ligne de mire d'idéologies partisanes, confondant république et laïcité, elle subit des pressions motivées par bien d'autres intérêts que celui des jeunes. Les anciens sont tenus régulièrement informés des discussions de l'assemblée ou de la position de responsables politiques locaux, il leur est demandé de prendre parti. Les amicales et leurs structures fédératrices jouent un rôle très important dans le débat qui trouve enfin une conclusion dans la loi Debré. Votée au Sénat le 29 décembre 1959, cette loi jette les bases du fonctionnement actuel et permet d'entrer dans les années 1960 de façon plus sereine. On ne peut finir d'évoquer les années cinquante sans rappeler qu'en 1956 Monsieur Boute a remplacé M. Pallandre à la présidence, et qu'en 1957, eu lieu le décès du Fr. Maras.

Les années 60,Invitation à un rallye dans les années 60 période de croissance, ont vu naître de nouvelles activités pour répondre au besoin grandissant de loisirs. Les rallyes, sorte de jeu de piste automobile, ont un succès fou. Très nombreux sont ceux qui aiment prendre le départ pour la destination mystère qui sera le lieu de rencontre de 200 à 300 personnes pour un gigantesque casse-croûte et de multiples activités. Le sporting-club a retrouvé un second élan grâce à un groupe uni d'anciens, et le maillot rouge est présent sur de nombreux terrains en championnat et coupe de la Loire. L'hiver 68-69, quant à lui, voit la naissance du Ski Club des Anciens Barbus.

Soulignons aussi l'arrivée d'Emile Faure à la Présidence, en 1966. Ce sont 18 années de dévouement, précédées de bien d'autre en temps que membre du bureau, que nous avons tenus à mettre en avant pour le distinguer personnellement, en Mairie de Saint Etienne, ce mercredi 7 octobre 1998.

Mai 68 ? Il passe inaperçu, tout du moins en ce qui concerne les archives de l'association. Seules quelques lignes d'un enseignant, sur le bulletin de mai 69, font état de « ces jours de mai 68 où ce qu'il fallait faire n'était pas toujours très clair, mais ou nous faisions de notre mieux, respectant les engagements des uns et des autres, nous avons continué cette espèce de tradition maison, de confiance mutuelle et surtout d'un souci vrai de nos élèves pour que nous les aidions à réussir, et pas seulement matériellement, leur vie ».

En est-ce le contre coup ? Les goûts et les mentalités évoluent. Photo du 75ème anniversaire Dans les années 70, Rallyes et Football disparaissent des activités de l'association devenue Amicale des Anciens Elèves de L'Ecole Sainte Barbe. Même la Colline accuse un sérieux ralentissement dans le rythme de ses parutions. Question de coût, probablement. Pourtant, en 1973, ce sont tout de même 450 personnes qui participent aux festivités du 75° anniversaire, au Flore un dimanche à partir de midi, après une matinée plus sérieuse dans les locaux de la rue Henri Gonnard.

En 1982, c'est le déménagement. Un moment extraordinaire où toutes les composantes de Sainte-Barbe se sont retrouvées. Des instants inoubliables d'échanges, voire de communion dans le service rendu, mais aussi, une émotion difficile à maîtriser devant l'abandon de ces bâtiments chargés d'histoire et de souvenirs. En 1983, l'amicale prend une part importante de l'organisation et du financement du Centenaire de L'école Sainte Barbe, qui se passe ici même, avec une petite année de retard.

Armand Barlet prend la succession d'Emile Faure en 1984. A son arrivée, et grâce aux compétences de Monsieur Donizotti, la Colline redémarre, dans un nouveau style. C'est le numéro 101 qui fait naturellement état du dernier bras de fer de l'enseignement catholique contre la nouvelle tentative d'intégration. Ce sera le retrait de la loi Savary et la reconnaissance pleine et entière du caractère propre des établissements privés sous contrat.

Pour raison de santé, Armand Barlet laisse la place à Jean Chapuis en janvier 1989.

Cette dernière décennie, l'association centenaire a montré sa bonne santé en tenant vaillamment le rôle qui est le sien depuis toujours :
Ceci n'à pas empêché l'innovation : Une informatisation poussée qui permet une gestion plus rigoureuse ; une nouvelle communication, avec comme support principal, la fameuse Colline qui a changé de format en 1993 ; et surtout, les multiples idées, qui germent dans les têtes des trente personnes qui composent habituellement le bureau, et que l'on met à exécution à chaque nouvelle manifestation.
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